Ben oui, et la France ? Elle était absente de ma sélection de pavillons européens, mais je ne l’ai bien sûr pas zappée, d’autant plus qu’on avait droit à l’entrée VIP avec un passeport français. On en avait tant parlé (en mal essentiellement), qu’il fallait que je vérifie par moi-même. Voici donc quelques images de la « ville sensuelle » sensée nous représenter aux yeux du monde et de la Chine. Je vous épargne les hôtes et hôtesses en salopette de satin bleu-blanc-rouge affublé d’un gros « Léon », mascotte du pavillon, ainsi que les grands espaces réservés aux sponsors (Sanofi-Aventis, Lafarge, Michelin, LVMH…). Il y avait quelques vues de Paris, des extraits de films en noir et blanc de Gabin ou Bardot (rien de plus récent n’était disponible ?), 7 toiles venues du musée d’Orsay, un Rodin, un restaurant gastronomique dont on voyait les cuisines en entrant (Pourcel), mais le parrain Alain Delon n’était pas là. Bref, la France d’hier. Et même le robot d’Aldebaran avait l’air bien dépité, malgré le flot ininterrompu de visiteurs.
Déception donc, je n’ai pas compris grand chose aux choix faits par le comité français d’organisation. J’espère que les visiteurs qui faisaient 3 ou 4 heures de queue pour entrer y ont vu ce que moi et plein d’autres avons raté. Peut-être que cette image (ringarde) est celle que les chinois veulent voir mais, à côté du pavillon du Japon dont je parlerai dans le prochain billet, les technologies françaises n’étaient même pas mises en valeur et le thème de l’expo « meilleure ville, meilleure vie » complètement absent à mes yeux.
Tant d’argent pour si peu ? Bien dommage.
37,5 millions d’Euros si les comptes sont bons…
des clichés qui ont dû coûter bien cher… au moins tu auras éviter de faire trop la queue 😉