New York mi novembre. Après les tours de Manhattan, balade à Bushwick, dans le nord de Brooklyn.
Un quartier plutôt « destroy », brut et délabré, où l’on se dit que malgré l’apparition de bars, épiceries bio et autres restos branchés, il vaut mieux ne pas trop traîner seule le soir. Des entrepôts, des usines désaffectées, des terrains vagues, des rues larges et presque désertes. Une zone post-industrielle en voie de transformation, hypertendance depuis 4 ou 5 ans chez les artistes et créatifs en tout genre. La criminalité, les dealers de crack et la prostitution ont été repoussés plus vers l’est, toujours plus loin de Manhattan. D’ailleurs les prix commencent à bien monter, signe que l’embourgeoisement a commencé et que dans 5 ans les artistes auront vraisemblablement migré dans un autre quartier plus « cool » et que Bushwick ressemblera davantage au désormais très hype Williamsburg.
Une vraie créativité, notamment côté Street Art.
Bushwick a pris le relais de Five Pointz à Queens, l’ancienne « Mecque du graffiti », disparue il y a tout juste 2 ans pour faire la place à un nouveau complexe résidentiel. The Bushwick Collective gère une galerie d’art à ciel ouvert. Chaque artiste doit faire acte de candidature auprès du Collectif et a droit, s’il est retenu, à exposer une réalisation pendant 6 mois sur l’un des murs. Il y a aussi des pubs peintes (et de grosses controverses évidemment). Et bien sûr des graffitis. On y retrouve partout des signatures qui émergent: Buff Monster, Jeff Aérosol, Dasik Fernandez, Space Invader qui est apparu la semaine où j’y étais, etc. Le futur Basquiat est-il là ?
Buschwick, Ligne L entre les stations Jefferson et Madison, Brooklyn
A suivre…
C’est sympa de nous faire découvrir NEW YORK en dehors de MANHATTAN !