Petit bonheur matérialiste

Un article d’auto-satisfaction qui n’apporte pas grand chose à la blogosphère, mais comme je suis après tout chez moi, je me permets cette petite parenthèse.

 

Il y a exactement 10 mois, jour pour jour, je déménageais.

Un appartement plus spacieux, une pièce pour la peinture, une petite terrasse, plein de lumière, le calme, juste ce qu’il me faut. Côté rangements, trois grands placards aménagés, une cuisine équipée. Quelques voyages chez le suédois plus tard, le bureau/atelier est installé.

Nous sommes fin juillet 2011 ; tout l’appartement est en ordre… Tout ? Non ! Car un recoin remplis d’irréductibles cartons résiste encore et toujours au rangement. Et la vie n’est pas facile sans ses livres…

Au début, c’était ça : Après ouverture et tri du contenu des cartons, moins 337 livres plus tard, le tas a un peu diminué (si, si, je vous assure, le grand carton du haut est vide) :

 

Comme c’est dans un passage et que les livres sont cachés derrière la porte quand elle est ouverte, on finit par ne plus trop y prêter attention. Mais quand même. De temps en temps, lorsqu’on présente l’appartement à un nouveau visiteur, on se rappelle qu’il manque encore quelque chose. Ou alors on aimerait vraiment consulter un livre, mais il est perdu quelque part, dans l’un des cartons.

Je suis donc maintenant très heureuse de vous annoncer que ça y est : la bibliothèque idéale est enfin là, avec son petit bureau d’appoint. Et bien remplie, comme vous pouvez le constater (dire que j’avais cru que j’aurais de la place !). Il reste juste à réaccrocher les masques correctement (merci les cimaises qui permettent de tout déplacer sans faire de trou). J’ai en rangeant encore trouvé 4 livres en double et 1 en triple (« Sur les traces d’Amkoullel l’enfant peul » – si vous avez adoré l’autobiographie d’Amadou Hampâté Bâ, n’hésitez pas à me faire signe), plus quelques autres que j’ai à grand regret mis au recyclage (mon 1er Harrap’s édition 1983, à la reliure cassée, tout jauni et corné, des guides touristiques vraiment obsolètes…).

 

 

Vous me croyez si je vous dis que je me relève la nuit pour l’admirer ou je passe pour une folle dingue ? (et je regarde le trou dans mon budget aussi, pour un meuble sur mesure, mais ça c’est une autre histoire…)

 

Je vous l’avais dit, que c’était un article sans grand intérêt. La prochaine fois, je vous parlerai peut-être de mes géraniums ?

 

18 commentaires pour Petit bonheur matérialiste

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