Je suis allée plusieurs fois dans des forêts primaires. En Amazonie, depuis l’Equateur, le Pérou et le Brésil. Dans la forêt équatoriale au nord de la Thaïlande ou au Sri Lanka. La verticalité d’arbres immenses, les lianes, la pénombre, l’humidité, la chaleur, la moiteur, les cris d’oiseaux qu’on ne voit pas, les insectes, l’odeur forte d’humus. Un univers très particulier, un peu oppressant avec cette absence de repères, ni horizon ni ciel dès qu’on s’éloigne de la rivière, même si en tant que touriste on ne s’aventure finalement pas bien loin du campement malgré les machettes parfois utilisées (pour le folklore) pour se dégager un chemin dans la densité.
Bizarrement, aucun de mes tableaux n’évoque cet univers qui m’a pourtant marquée. Peut-être parce que sont les verts, ocres et bruns qui dominent et que ces couleurs m’inspirent peu ? Je suis toujours beaucoup plus attirée par les déserts, l’espace, le vide, la ville, les lumières vives… le rouge !
J’ai l’impression d’être un peu moins figurative dans ce tableau, même si je le vois différemment maintenant qu’il est en photo sur ce blog qu’il n’est en réalité. Qu’en pensez-vous ?
PS : pour retrouver tous mes tableaux sur un site bien classé, sans avoir à chercher dans le fouillis du blog, c’est ici.
Pas inspirée par les forêts équatoriales pour les couleurs mais peut-être pour la verticalité ?
Verticalité des arbres ou verticalité des villes ?
Oh peu importe du moment que ça se dresse ! d:-)
pour moi domine la verticalité et la belle lumière d’une
grande artère la nuit !
woow, magnifique !