Aider Haïti : Un jour sans salaire

La crise, les fins de mois difficiles, la montée du chômage, une pandémie, les temps sont durs. Et le tremblement de terre de mardi soir en Haïti relativise tout ça. Bien sûr, ça pourrait aller mieux, mais demain matin je me réveillerai avec un toit sur la tête et tous ceux que j’aime en sécurité. J’aurai de quoi manger et en principe de l’électricité et du chauffage.

40 000 ? 50 000 ? 100 000 morts ?
Et combien de sinistrés, dans ce pays déjà tellement sinistré ? 3 000 000 ?
Des chiffres qu’on ne peut même pas appréhender.

J’aimerais pouvoir sauter dans un avion et aller les aider, mais je ne peux pas (et ça ne servirait à rien). J’ai déjà donné de l’argent. J’ai rejoint la page Facebook A Day Without Pay et j’ai décidé de relayer cette initiative ici. Le concept est simple. Renoncer à un jour de salaire et l’envoyer à une association humanitaire *. Un jour de salaire peut sembler beaucoup, ça l’est. Mais si vous me lisez, il est probable que les Haïtiens ont plus besoin de cet argent que vous ou moi.

Ce que vous donnerez, quel que soit le montant, fera une différence et si vous ne pouvez pas donner maintenant, faites passer ce message. L’argent ne résoudra pas tout, mais permettra de contribuer à l’envoi de matériel et de ravitaillement. A court terme, c’est ce qui compte.

Et si un jour sans salaire semble beaucoup, avec un peu de chance vous travaillerez demain ou lundi et gagnerez à nouveau une autre journée de salaire. Malheureusement, près de 100 000 Haïtiens n’auront plus cette opportunité. Alors, dans cette perspective, ce n’est pas si terrible, non ?

Un jour sans salaire. Réfléchissez-y.