L’OMS a annoncé le 29 avril le passage du niveau d’alerte pandémique au niveau 5 (sur une échelle de 6), ce qui correspond à une pandémie imminente et inévitable, alors que je partais à New York le 2 mai. Même si je n’étais pas spécialement stressée malgré la panique médiatique (ma crainte principale était qu’ils annulent mon vol de départ !), j’avais quand même l’intention de bien profiter de ma semaine de vacances et de revenir en pleine forme, sans virus A-H1N1.
De nombreuses études et publications montrent que les huiles essentielles ont un grand pouvoir antiviral et qu’elles peuvent être utilisées à la place des antiviraux classiques et agir en cas de risque de contagion. Après consultation de livres de références et quelques échanges avec Pescalune et Venezia avant mon départ, j’ai donc préparé un plan de renforcement de mes défenses immunitaires à base d’huiles essentielles et mis en place les mesures élémentaires de prévention.
Je vous le mets ici à titre indicatif, mais j’insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une référence médicale et qu’il ne saurait en aucun cas se substituer aux consignes données par les autorités compétentes pour limiter la contagion de la grippe, ni remplacer l’avis d’un professionnel de la santé.

Dans un 1er flacon muni d’un compte-gouttes, j’ai mélangé à parts égales les huiles essentielles suivantes :
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J’ai utilisé 1 à 2 gouttes de cette synergie 1 à 2 fois par jour après la douche pour me masser la plante des pieds et la paume des mains. Je terminais en plaçant mes mains sur le nez et en inspirant bien fort 2 ou 3 fois (attention, ça dégage bien !). Afin de ne pas risquer de surdosage, ni me retrouver avec un système immunitaire hyperactif (ce qui n’est pas non plus souhaitable), j’ai dilué, dans un second flacon muni d’un vaporisateur, la même synergie à 30% dans de l’alcool non dénaturé à 95°C. J’ai utilisé cette dilution de temps en temps sur la paume des mains dans la journée, en la respirant également bien. Ce spray aurait également pu me servir à pulvériser un nuage protecteur autour de moi si nécessaire. Une autre huile essentielle très intéressante dans ce contexte pour ses propriétés respiratoires, anti-infectieuses et toniques, est le Saro, mais je n’en avais pas. |
Mise en garde : Les huiles essentielles présentent des propriétés indéniables et sont très riches en principes actifs. Elles doivent être utilisées avec modération. Comme pour un médicament, un surdosage peut-être très dangereux et elles peuvent interagir avec un traitement parallèle. Ne jamais administrer d’huile essentielle à un enfant de moins de 3 ans ou à une femme enceinte ou à une personne atteinte d’une pathologie grave ou chronique sans un avis médical. |
J’ai également emporté un petit flacon de gel nettoyant à l’alcool, bien utile quand on ne peut pas se laver suffisamment souvent les mains à l’eau et au savon.
J’ai temporairement repris l’usage des mouchoirs jetables, même si je préfère de loin les mouchoirs en tissu, tant pour des raisons écologiques que pour la douceur du tissu sur un nez irrité, sans comparaison avec le frottement du papier. Mais en voyage, il aurait été trop compliqué de limiter les mouchoirs en tissu à un usage unique, à moins d’en emporter un stock important et d’avoir toujours avec moi une pochette dédiée au stockage des mouchoirs sales.
J’ai aussi pris avec moi quelques sachets de mon yogi tea favori (le Choco), ma boisson quotidienne tout au long de l’année, dont le mélange à base d’épices (cannelle, cardamome, gingembre, clou de girofle, poivre noir…) est, comme l’a rappelé Raffa, un excellent traitement préventif et requinquant en début d’épisode de rhume.
Je suis bien entendue revenue pleine d’énergie de cette semaine dans l’une des villes les plus dynamiques qui soient, et je n’ai pas été contaminée. Je ne saurais dire si j’ai été en contact avec le virus ou pas, ni si ma tactique a été utile, mais je ne vois aucune raison de ne pas reprendre ces mêmes mesures de prévention si la pandémie devait être déclarée en France ou si je voyage à nouveau à l’étranger prochainement.
Et si je réponds un jour aux symptômes de la grippe (forte fièvre, douleurs musculaires, toux, difficultés respiratoires, fatigue intense…), je resterai prudemment chez moi et je contacterai le 15 pour prendre leurs consignes.
Merci des tuyaux Hélène !
Commentaire n°1 posté par Missand le 24/05/2009 à 21h41
Ma meilleure amie est hôtesse de l’air sur les vols du Mexique ! je lui ai donné un flacon de ravensare et lui ai conseillé d’en frotter matin et soir 6 gouttes sur la paume de ses pieds. Pour l’instant, elle est en pleine forme.
Commentaire n°2 posté par poesie le 25/05/2009 à 07h52
C’est gentillet mais bon, effectivement ça n’a strictement aucun caractère médical ni scientifique. Quand bien même les huiles essentielles auraient des propriétés antivirales, ce qui reste à démontrer. Il n’existe pas d’antivirus universel ! Chaque virus a ses propres caractéristiques et nécessite des défenses appropriées. Si ça sent bon et que ça fait plaisir, pourquoi pas.
Soit dit en passant, les huiles essentielles peuvent aussi déclencher des réactions allergiques.
La meilleure protection contre la contagion est, en l’absence de vaccin, de porter des masques adaptés et de les renouveler toutes les huit heures.
Commentaire n°3 posté par Caradjine le 26/05/2009 à 20h53
Le but n’est certainement pas de sentir bon ou de faire plaisir. D’ailleurs, le mélange que j’ai utilisé n’a pas une odeur spécialement agréable.
Les propriétés des huiles essentielles ont bel et bien été démontrées scientifiquement (par des médecins, des pharmaciens, des biologistes, des biochimistes…) et elles offrent aujourd’hui une véritable alternative aux médicaments chimiques contre lesquels il y a de plus en plus de résistances. Des familles de molécules qu’elles contiennent ont montré une activité antivirale (notamment les monoterpénols et monoterpénals) et de nombreuses pathologies virales sévères présentent des améliorations importantes avec leur utilisation. La plupart des médicaments a par ailleurs été conçue en combinant des molécules extraites des plantes (le principe actif du fameux Tamiflu® est même extrait de la badiane !) et à l’heure actuelle 50% des médicaments sont issus des plantes. Bref, nier l’efficacité des huiles essentielles est un non sens médical et scientifique.
Oui, il y a des risques d’allergie, en raison notamment de la concentration des actifs qu’elles contiennent, et c’est pour ça, au delà de leur efficacité remarquable, qu’il faut utiliser les huiles essentielles avec prudence et parcimonie car elles sont potentiellement toxiques, comme tout médicament.
Réponse de Hélène H le 27/05/2009 à 08h36